aprés 100 milles nautiques......

Thocauma venait de parcourir 100 milles nautiques en langeant la cote pour arriver au repere d'Angie, dite l'impure. quelle ne fut pas sa surprise quand il vit se repére, il ne regreté vraiment pas d'être venu.

Il donna quelques ordres a ses hommes, fit débarquer les cheveaux, et fit mettre tous en place a coté du bateau; les tentes étaient d'un blanc viellau, le betaille était frais, la garde Iquiquéne du seigneur, prit place devant le bateau.

Thocauma descendit du bateau, et claca des doigts, sur ce, une personne descendi avec un paquet, ho, pas bien gros mais quand même. C'était un present Pour Dame Angie.
un globe terrestre fait par un artisant de Fort Iquique.
Il le prit avec lui, et partie a la rencontre de Dame Angie.

-Bonjour chére Angie, en fin parmi vous.
tenez, pour vous!

Il lui tendi le globe terrestre, celui-ci avait était taillé dans un olivier, le bois était clair, il était tous simplement magnifique a ses yeux.
-----------------------------------------------------------


L'Impure vit arriver avec une certaine curiosité le Seigneur Thocauma. Ce qui l'étonnait c'était tout ce qui entourait son arrivée, et encore plus le fait qu'il aie ammené un présent pour elle. C'était bien le premier Seigneur à arriver en ces lieux avec un cadeau.

C'est tout simplement magnifique! Jamais je n'ai vu un objet aussi beau. A-t-il été fabriqué par un artisan de vos cités?
_________________

-Thocauma était fier, en effet qu'une si grande Dame trouve se present "magnifique", ça le rendais tous simplement heureux d'être là.

-En effet, il a été fait par le meilleur sculteur de "Fort Iquique", il a prit le plus jolie bois, et ensuite il l'a polie trés doucement pour ne pas effacer les detailles....
Je suis vraiment trés content qu'il vous plaise!

Elle leva son regard vers l'homme, et le remercia encore une fois d'un petit hochement de tête.

Mais je vous en prie, venez donc vous assoir à l'intérieur avec moi.

Elle le précéda comme pour lui indiquer le chemin, pénétra dans la Taverne et se dirigea vers une table, où elle prit place.

Elle déposa le présent devant elle, et se mit à en faire tourner la boule, le regardant avec des yeux presqu'émerveillés.

Pensez-vous qu'il existe, quelque part dans toute cette étendue, un endroit où il fait toujours bon vivre? Où la guerre et la misère n'existent pas?

Son regard avait repris la couleur d'une nuit sans étoile.

après l'avoir suivit, et s'être assit a ses cotés,Thocauma la trouva vraiment trés sensible suite à la phrase qu'elle venait de prononcé.
Il était vraiment content de pouvoir en fin se faire son propre avis sur Angie l'impure, jusque là, il n'avait échangé que quelques phrases, et se basé sur les "On dit"...


Vous savez, aucun d'entre nous ne peux tous connaitre de la vie, ni tout avoir découvert. Il y a forcement un endroit, ou seul les mots paix et amour sont connus. si c'est cela votre "quête" alors, je vous soutiens de tous coeur.
-----------------------------------------------------
Hrp: votre derniére phrase est terrible!!

Elle entendait les mots qu'il pronnonçait, mais elle ne les écoutait pas vraiment. Elle était plongée dans les méandres de sa douleur et de sa tristesse, coupée du monde qui l'entourait, une fois de plus.

Devant ses yeux, la boule du globe continuait à tourner, et un spectateur extérieur aurait pu croire que cet objet l'hypnotisait.

Pourtant, soudain, elle sembla se ressaisir, relevant brusquement son visage de cire vers le Seigneur Thocauma.

Excusez-moi, j'étais ailleurs!

L'amour... Si vous saviez comme je l'ai aimé! Comme je me sentais en paix avec tout, y compris mon passé, lorsqu'il était près de moi! Mais la guerre me l'a pris! La guerre m'a enlevé le seul être au monde qui me comprenait!

Sans lui, je n'ai plus envie de silence et de paix, je crois bien... ces mots n'ont plus de sens. Il n'y a plus rien de bon dans mon propre coeur, juste de la colère et de la haine envers le ciel!

Thocauma se pencha sur elle, mit sa main sur son propre coeur, la regarda droit dans les yeux, comme pour lui prouver sa sincérité.

-Je suis sur qu'au fond de vous, là, ici, bien cachée, il y a encore une étincelle de vie, qui n'attend que d'être ravivée par un soufle nouveau.
Vous savez, j'ai moi aussi perdu des personnes chers a mes yeux, mais c'est grace a des rencontre comme celle-ci que je tiens bon, et que je continue a vivre!

il se redressa, et reprit

-Je crois savoir aussi que vous étes une demoiselle, qui n'aime pas se confiée, qui n'aime pas pleurer, qui n'aime pas montrer ses sentiments, qui est forte comme une lionne, mais si vous continuez a être ronger par votre passer...

Thocauma s'arréta, et continua de la contampler, elle parraissait si forte, mais en réalité, elle n'avait plus la force de se battre pour un monde d'en elle n'avait que faire, voila comment Thocauma la voyait, et cella, il ne pouvait l'accepté...

Elle l'écouta, avec plus d'attention cette fois, se disant qu'il avait de la chance si lui trouvait parfois sur son chemin des choses ou des êtres capables de lui redonner envie de vivre et de se battre.

Elle doutait vraiment que cela lui arrive un jour, et d'ailleurs à quoi bon en parler?! Cela n'y changerait rien!

Elle se tourna vers le comptoir et commanda une bouteille et deux verres propres, avant de s'adresser de nouveau à Thocauma.

Mais assez parlé de moi, n'est-ce pas? Comment se portent vos terres?

Il compris vite, avec peut-être un peu de retard peut-être, que ce sujet était tabou, donc il commença a parler de ses terres, comme Dame Angie le désirer.

Il prit la boutielle et les verres que l'aubergiste venait d'apporter, et lui fit signe de la téte pour le remercier. Il prit le verre d'Angie, et le remplie, puis lui tendis, et fit de-même pour le sien.

Ils trinquérent a leurs Terres, et dégusta le contenue du verre.

Mes terres? j'essaie de les étendre. mes hommes sont en guerre tous le temps ces temps-ci, je défends mes idéaux. Vous connaissez cette phrase qui dit:"Qui veut la paix, prépare la guerre"? Pour moi, c'est surtout un pretexte pour étendre ses terres. mais d'un certain coté elle n'est pas totalement fause!

Il fit une pause, reprit son verre.

a part ça, j'ai demandé a mes agriculteurs de faire une plantation d'oliviers, se sont de magnifique arbres, plien de vie! je vous en ferais cadeau d'un, le plus beau, le plus grand!

Elle prit le verre et le porta à ses lêvres, laissant l'alcool couler dans sa gorge, profitant de ce semblant de récomfort que cela lui procurait.

Des oliviers, dites-vous?
Il doit y avoir un climat bien agréable sur vos terres, si de tels arbres peuvent y pousser.

Les oliviers sont signes de vie, parait-il...

Mais pourquoi tant de cadeaux, dites-moi?

-Pourquoi tant de cadeaux? mais il n'y en a eut qu'un, et c'est un cadeau de remerciment, et puis, l'olivier, c'est pour que vous puissiez vous confier a quelqu'un! J'aime à penser que les arbres vivent.

il lui fit un sourir, et but une gorgé de son verre

Elle l'imita en reprenant une gorgée de son verre. Cet homme était étrange... Bien différent de l'image qu'elle s'en était faite.

Oui, je le crois aussi.

La nature est vivante, bien plus que nous-même, peut-être bien...

Mais parlez moi de votre climat? Fait-il souvent ensoleillé sur vos terres? Combien de cité possédez-vous? Dans laquelle résidez-vous?

Enfin, je dois vous semblez bien curieuse...

Il était plutôt flatté de voire une dame comme Angie s'intéressé a ses terres.

-En effet, le soleil est souvent présent parmi nous!
Imaginez-vous...

Un gigantesque terrain,il dessina de ses mains l'horizon, avec de l'herbe verte, pure, fraîche, et des arbres en tous genre, grands, petits, gros, mince, ici, la différence n'est pas un souci.
Vous vous avancez, vers un magnifique olivier, et vous vous allongez a coté de son tronc. L'herbe verte prend la forme de votre corps, sa pureté soulage votre douleur, et sa fraîcheur vous endort.
Le soleil est là, ses rayons se glissent a travers les branches de l'olivier pour venir vous caresser le visage...

Il s'était lui même emporter dans ce paradis.
Il mit un moment avant de revenir a lui.

-Tous ceci se trouve sur une de mes six citées, Fort Iquique. Les autres, malheureusement, ne sont pas sous les mêmes latitudes.

L'Impure observa le visage de l'homme pendant qu'il lui parlait de sa cité.

Les mots qu'il employa pour la décrire, mais aussi le changement qui s'opéra sur son visage, ne faisaient aucun doute sur le fait qu'il était fier d'en être le propriétaire.

Pour un peu, elle se serait mise elle aussi à rêver de se reposer là-bas...

On sent que vous l'aimez en tous les cas, cette ville.

En ce qui me concerne, je dirige un certain nombre de villes, et comme vous, je présume, il y en a que je préfère à d'autres...

Plassans est le nom de celle où je réside, pas seulement parce qu'elle est la plus grande, mais parce que c'est là que tout a recommencé pour moi après la chutte des cavaliers.

Plassans, dites-vous? cela me fait pensé a un cheval beau et fier courant dans un champ, n'y voyez pas une critique, mais un compliment a mes yeux.
racontez-moi...

il la fixa attentivement, d'un aire intrigué, curieux de savoir ce qu'il pouvait bien se trouver derriére cette ville.

Etrangement, étonnament même, elle avait envie de se laisser aller, de simplement bavarder, sans réfléchir, sans retenir les mots.

Plassans, c'était le nom de ma capitale avant la chute des cavaliers. A l'époque, je dirigeais pas loin de 175 cités, mais celle-là était ma toute première cité...

C'est là que je vivais, mais aussi là qu'avaient lieu toutes les réunions avec mes alliés de l'époque, les Ames Perdues. Nous en avons passés des cirfeux entiers à planifier nos guerres dans cet endroit...

Puis j'ai quitté mon alliance pour vivre au calme avec celui que mon coeur avait choisi. Et un soir, la cité où nous vivions cachés, Machupo,sa capitale, a été attaquée.

Il m'a obligée à fuir, ne voulant pas que je sois en danger, m'ordonnant de rejoindre Plassans... Je ne l'ai plus jamais revu!

Après, il y a eu la chute des cavaliers, et comme tous, j'ai perdu l'entièreté de mes cités.

En souvenir de tout ce que j'avais vécu avant cette catastrophe, j'ai décidé de rebaptiser mes deux premières nouvelles cités du nom de mon ancienne capitale, Plassans, et de celui de la cité qui était la capitale de cet homme: Machupo.

ému, oui, il était ému. Angie venait de l'émouvoir avec son histoire. Il le montra par un "triste sourire".

-Vous n'avez pas essayé de le retrouver, ou de le venger?

C'était étrange... Ces souvenirs qui la hantaient et la faisaient souffrir remontaient une fois de plus à la surface, mais pour la première fois depuis bien longtemps, elle parvenait à mettre des mots sur les maux, à parler de tout cela.

Elle resta un instant silencieuse, le regard éteind, ses doigts s'enfonçant dans les paumes de ses mains, puis finit par lui répondre.

Je ne l'ai jamais retrouvé, non... Mais je l'ai vengé!

J'ai réussi à reprendre Machupo et à tuer le Seigneur qui l'avait prise cette nuit-là.

Ensuite il y a eu la chute des cavaliers, et tout a disparu...

Mais je dois vous ennuyer avec mes histoires!

Voila, il venait d'avoir confirmation :

Ne jamais offencé une Dame!

-non, non, pas du tout, au contraire, ça me permet de mieux vous connaitre.
Et vous n'avez jamais eut d'enfants avec lui, si cela n'est pas trop indiscret?

Il venait, a cet instant même, de se rendre compte de sa question, du coup il enchaina:

-par curiosité, qui était ce seigneur?

La question lui fit l'effet d'un mur qu'elle aurait pris de face au galop. Un enfant?

Son visage blémit, devenant encore plus pâle que ce qu'il l'était déja, et sa gorge se noua. Elle prit son verre d'une main tremblante et le porta à ses lêvres, comme si cela allait l'aider...

Notre histoire n'a duré que quelques jours, enfin... après les aveux...

Et pour ce qui est d'avoir des enfants, j'ai perdu mon enfant avant meme qu'il ne naisse, mais cela était bien avant de rencontrer cet homme... J'ai été mariée, à un monstre, qui a tué l'enfant qui grandissait en moi...

Oui, c'était bien avant de rencontrer l'évangeliste Hator Souen...

Aucune larme ne coula de ses yeux, mais son coeur était une fois de plus en train de saigner.

Thocauma se sentait plutot mal, d'avoir lancée la discusion la dessus, mais il est vrai, qu'il voulait connaitre Angie pour lui apporter son soutient, il avait vraiment envie de connaitre cette dame au coeur brisé...

-je suis désolé pour votre enfant. je suppose qu'avant de vous mariez avec "ce monstre", vous ne connaissiez que ce qu'il avait voulu vous montrer?!

mais qui est l'évangeliste Hator Souen?

Son visage était d'une pâleur cadavérique, et elle avait de plus en plus de mal à trouver les mots.[i]

Le Seigneur Hator Souen était mon allié, l'homme que la guerre m'a pris, celui avec qui j'aurais voulu finir mes jours. Mais cessons de parler de moi, voulez-vous?

Vous-même, êtes-vous marié? Avez-vous des enfants?

-je n'ai pour ma femme, que ma citée, et pour enfant, les petits de celle-ci!
je n'ai pas eut cette chance la, pour le moment....

Elle avait le regard rivé sur lui, et pourtant on aurait dit qu'elle regardait ailleurs, quelque part où plus rien n'a d'importance, où seule la nuit existe.

La chance... Est-ce que rencontrer l'amour est une chance?

Excusez-moi, je ne suis pas de très bonne compagnie!

-la fatigue, ce n'est pas bien grave, vous étes toute exusée!
Et je crois que l'amour est une ...

un de ses soldats, arriva en courrant, s'exusa, et se pencha a l'oreille du seigneur pour lui glisser une information.

-Bien, répondit Thocauma, préparé le bateaux, nous partons dans l'heure! j'arrive! Je vous prie, a mon tour, de bien vouloir m'exusé, mais j'ai une affaire importante a réglée au plus vite! je reviendrais avec un olivier, comme promis!

Il se leva, fit un signe de téte a Angie. la voyant se lever, il l'arréta, et lui dit que des cheveaux l'attendais, pour rejoindre le port.

-Merci encore, et a bientot.

Elle lui souhaita bonne route, et le regarda partir. Etrangement, même si elle l'avait trouvé très sympathique, elle était presque soulagée de le voir partir...

Il lui avait fait revenir en mémoire tout un tas de souvenirs douloureux, trop douloureux...

Elle resta assise encore un très long moment à la table, faisant tourner d'une main distraite le globe qu'il lui avait offert. De temps à autre une question murmurée franchissait ses lêvres.

Souen où es-tu?

Elle finit par se lever, prenant l'objet entre ses mains avec précaution, et rejoignit sa chambre à l'étage. Elle avait envie d'être seule...