L'Abreuvoir (La Taverne si vous préférez)

Alors qu'il attendait une réponse de la part de l'Impure, le Balaffré vit que l'homme avec qui elle était enlacée quelques instants plus tôt décidait de s'occuper de son poignet ouvert.

Ne les quittant pourtant pas des yeux, se demandant quel lien étrange unissait ces deux êtres qui semblaient à la fois ennemis et tellement proches, le tavernier décida de s'occuper de la dame à la chevelure rousse, de l'éloigner de la scène. Il avait le sentiment étrange que tout pouvait arriver dans ce face-à-face entre Angie et l'inconnu.

Je suis le tavernier, on m'appelle Le Balaffré. Venez avec moi, je vais vous servir votre léfrèzz de suite.

Il acompagna ses paroles d'un geste doux, posant sa main sur son bras pour l'inviter à le suivre.

C'est alors qu'il entendit un cri aigu, et se rappella l'homme étendu au sol. Lachant la demoiselle, ou dame (il l'ignorait), il s'agenuoilla à côté du corps de l'homme et aperçut le sang au sol.

Hey! L'ami! Dites-moi où vous avez mal.

Je sens le liquide chaud couler le long de mon poignet,
je me perds dans sa contemplation, quittant du regard
Bagheera, aimant voir le rouge s'étendre, ma vie
s'écouler par ma seule volonté...
Oui, juste ma volonté!

Ensuite, il y a ce mouchoir tendu.
Je relève le visage et aperçois Ewilan.
Elle a l'air totalement perdue, ne sachant que faire,
que dire... Elle tend pourtant son autre main vers moi,
cherchant sans doute à me désarmer. Mes doigts resserent
encore leur étreinte autour du manche de mon arme, l'épousant...

C'est alors que le Balaffré s'approche à son tour, lui conseillant
gentiment de ne pas s'en mêler... Il m'adresse simplement
un "Angie, vous allez bien?" auquel je ne réponds pas.
Est-ce que j'ai l'air d'aller bien, franchement?
Et puis de toute façon, quelle importance!
Plus rien n'a d'importance, depuis...

Mes yeux se dirigent à nouveau sur la plaie,
juste au moment où une main vient se poser dessus,
cachant à ma vue ce spectacle que j'aime autant que le feu.
Bagheera! Comment ose-t-il à nouveau me toucher? Poser ses doigts
sur ma peau? Comme si il entendait mes pensées, il retire lentement sa main.

Soulagée, sans lui prêter un seul regard, je reprends ma contemplation, mais
plus rien ne s'écoule, le sang s'est arrêté, par sa faute! Je le hais!
Je m'apprête à lui dire de s'en aller! De quitter cet endroit,
lorsqu'il pose ses lêvres sur mon poignet, sur mon sang.
Sa langue glissant sur ma peau me révulse, me donne
envie d'hurler, et pourtant... ma peau frémit.
Un frisson sans nom me parcourt le dos.

Nos regards se cherchent et se trouvent.
Le mien est noir, comme une nuit sans étoiles,
rempli d'incendies éteinds, pareil à un océan de cendres.
Le sien est indéfinissable, profond et sombre comme un gouffre...
Ensuite, ces mots qu'il m'adresse, remplis de sens pour celui qui les comprend.
Je les comprends! Oh oui, je les comprends! Il ne se doute même pas à quel point!

Ma mort m'appartient, Seigneur Bagheera!
Comme ma vie! Elle n'appartiennent qu'à moi!
Vous n'aviez pas le droit d'y goûter comme vous l'avez fait!

Votre main... Donnez-moi votre main! Tendez votre main, je vous dis!

Ewilan avait reculé en entendant Le Balaffré lui parler. Tous ses gestes étaient ralentis, la jeune fille était comme choquée par la scène.

Elle sentit un contact sur son bras et vit ensuite le sieur Le Balaffré se diriger vers Mafioso, à terre, vraisemblablement blessé.

Ewilan recula encore jusqu'à sentir une table derrière elle. Elle s'arrêta et se frotta les yeux :

- *C'est quoi ce cirque ?!* se dit-elle en fronçant les sourcils.

Ses yeux se fixèrent sur Mafioso et son poing se serra sur le tissu qu'elle tenait encore. Même si Ewilan adorait taquiner Mafioso, il restait son ami.

- Il va me falloir un bon verre après ça, et pas du léfrèzz, marmonna la jeune fille avant de s'approcher de Mafioso et du sieur Le Balaffré.

Bagheera ne se demandait même pas ce que lui voulait cette femme. Il se laissait porter, comme le vent caresse les flammes et leur donnent plus de force. Il ne pouvait pas non plus détacher son regard du sien. Il lui semblait pourtant que des choses se passaient autour d'eux, mais tout était flou. Il se sentait uni à elle par des liens que rien ne semblait pouvoir briser.

Alors lentement il lui tendit la main, comme elle le désirait. Il n'avait pas conscience de son acte. Il sentait juste qu'il devait le faire.

Là voilà, elle est pour vous.

C'est comme si le temps s'arrêtait.
Comme si tout ce qui nous entourait disparaissait.
Il n'y a plus rien, que sa main qui se tend, et ses lêvres
toujours tellement proches de mon poignet. Je lui retire, lentement,
et attrappe son avant bras tendu, l'entourant de mes doigts tremblants et froids.

Mon regard qui n'a pas quitté le sien se fait plus dur, plus pénétrant, métallique.
Alors, ma main qui tient toujours le couteau s'approche de la sienne,
celle qu'il vient de me tendre et que je maintiens fermement.
La lame s'y promène un moment, puis signe son poignet,
faisant apparaitre son sang, rouge et épais.

Ce n'est pas votre main que je voulais avoir,
mais bien votre sang! Le voir couler!
Et ensuite vous le prendre!

Sans dire un mot de plus,
j'approche ma bouche de l'entaille,
y passe lentement la pointe de ma langue,
puis referme mes lêvres autour d'elle, avec force,
suçant cette chair frémissante, m'imprégnant de son goût.

La lame s'enfonçant dans sa chair lui fit un drôle d'effet. Alors qu'il sentait les flammes s'emparer de lui, le contact avec le métal était glacial. Son regard lacha celui d'Angie quelques instants, pour se porter à son poignet. Son sang commençait à couler. Il se sentait délivré.

Puis Angie passa sa langue sur sa plaie. L'excitation montait en lui. Il ne se savait pas aussi sensible. Son regard devenait flou, et son corps ne pouvait s'empêcher de frémir. Son coeur battait à une vitesse folle. Il se sentait partir.

Soudain, il se redressa brusquement. Il fixait cette femme qui venait de boire son sang droit dans les yeux. Il s'approcha d'elle jusqu'à ce que leurs corps soient en contact, et la saisit à la taille. Avec son front et son nez, il lui caressa le visage, cherchant à s'imprégner d'elle. Puis ses lèvres entrèrent en contact avec les siennes, il l'embrassa et leurs sangs se mélangèrent.

Bienvenue.

Bagheera venait de lui ouvrir les portes de son être, attendant qu'elle fasse le dernier pas, la conduisant à ses côtés.

Je relève la tête,
une dernière goutte de son sang
sur les lêvres, lui lançant un regard de défi,
comme pour lui dire, lui jeter à la face, "Et maintenant?"

Je devine son corps se raidire, plus que je ne le vois,
puis je le sens s'approcher de moi, entrant
brusquement en contact avec le mien.
Le mien qui réagit, se tend.

Ses mains se posent sur moi,
encerclant ma taille avec force, violence,
et malgré tout douceur, dans une sorte d'appel
mélangé à une injonction, un ordre rempli de détresse.

Son visage s'approche alors du mien, l'effleure enfin,
et je suis tiraillée entre l'envie de fermer les yeux,
dans un mouvement d'abandon, et celle de
continuer à fixer son regard, le défier.

Je ne sais plus si je veux perdre ou gagner.
Je ne sais plus qui de nous est la proie et qui de
nous est le prédateur... Qui baisse les armes en premier.
Mais y a-t-il seulement un vainqueur et un vaincu dans l'histoire?

Nos yeux continuent à s'aimanter et nos bouches se rencontrent.
Je sens mes lêvres s'ouvrirent, comme pour l'inviter à prendre
possession de moi, gôuter son sang en moi, partager.
Ma langue se force un passage en lui, continuant
à l'inviter, s'enroulant à la sienne, comme
deux serpents s'unissant, s'épousant.

L'étreinte prend fin, et sa voix murmure,
comme un aveu, comme un "viens", comme un
"j'ai perdu", un simple mot mais tellement rempli de sens:
"Bienvenue"... Alors la mienne lui répond, comme un écho: "Bienvenue".


HRP: Pfff, comment veux-tu que je fasse mieux?

Bagheera lacha prise. Il se sentait enflammé comme jamais auparavant. Mais il ressentait quelque chose d'étrange, de plus profond, d'où semblaient jaillir les flammes.

Ce seul mot l'avait plus touché que tout ce qu'il avait pu se passer auparavant. Son regard fixait toujours celui d'Angie. Avec elle il ne se sentait aucune barrière. Il s'était totalement ouvert à elle. Elle avait fait de même. Il se sentait uni à cette femme d'un lien que les forces de la nature réunies n'auraient pas réussi à briser.

Les yeux remplis de confiance et de joie, il passa délicatement ses bras autour de la taille d'Angie. Il rapprocha ses lèvres des siennes. Et d'un souffle léger il murmura :

Ma vie avec toi.

Le Balaffré regarda d'abord le visage de l'homme étendu au sol, puis passa son bras sous sa nuque. Il ne mit guère longtemps à se rendre compte que le sang venait de là, mais cela n'avait pas l'air de couler trop fort.

Voyant que la demoiselle rousse l'avait rejoint, il s'adressa à elle. Il avait besoin d'aide pour transporter le blessé.

Vous sentez-vous capable de m'aider à le porter? Nous allons l'emmener voir un médecin. Enfin, je pense que c'est le mieux à faire. Qu'en pensez-vous?

Vie... Sa vie avec moi...
Les mots me touchent, me transpercent,
s'insinuent en moi, profondément, résonnent
et ricochent dans ma tête, me troublent, et je mets
un très long moment à trouver la force de lui répondre.

Mon errance... Je ne pourrais vous offrir que mon errance à partager.

J'ignore pourquoi, ou peut-être ne le sais-je que trop bien au contraire,
mais l'idée de partager sa vie avec quelqu'un m'a remis en mémoire
l'image de l'Evangeliste, et de nos derniers moments de bonheur.
C'est avec lui que je voulais la partager mon existence,
à ses côtés que j'espérais être le jour où la mort
m'emporterait, où ma vie s'achèverait.

Le regard de Bagheera, et ses mains
posées sur moi, me troublent, beaucoup trop!
Mon corps où le désir s'est enflammé depuis le premier
contact entre lui et moi m'a fait perdre la raison, rien de plus!
Je ne dois pas comparer, et encore moins confondre ce que je ressens
en ce moment et ce qu'il y avait entre Souen et moi... Non, je ne dois pas.

Cette pensée qui vient de s'imposer à moi, brusquement, efface tout le reste.
Alors mes mains vont rejoindre les siennes et les obligent à me lacher,
avec douceur, tandis qu'un voile de tristesse se pose sur mes yeux.
Je recule de quelques pas, baisse le visage, et mes lêvres
s'entrouvent pour pronnoncer quelques mots.

Je... Je dois m'en aller... J'ai... Il fait trop chaud ici.
Et puis... la lune! Je veux voir la lune!

Sans attendre, ni rien dire de plus, je me dirige vers la porte.

- Pas besoin de médecin ! répondit simplement Ewilan au sieur Le Balaffré. D'après le peu de sang qui coule, je dirai qu'il est juste sonné ! Je vais vous aider à l'asseoir pour pouvoir nettoyer la blessure, ensuite, on l'aidera à s'allonger pour qu'il reprenne ses esprits ....
Quoiqu'avec un bon p'tit verre d'alcool bien fort, murmura-t-elle avant de penser *ça devrait le réveiller d'un bond*

Ewilan regarda le tavernier pour voir s'il acceptait sa solution et vit Dame Angie se diriger vers la porte.

- *C'est moi qui ne comprends pas les relations entre renaissants ou c'est elle qui est un peu compliquée à saisir ? .....*

Bagheera se sentit froid tout d'un coup. Angie venait de se séparer de lui. Il avait l'impression qu'on venait de lui arracher une part de lui-même, une énergie si forte et si douce, qui avait conduit ses flammes à entamer une danse passionnelle.

Un bref instant il resta sans bouger. La glace envahissait son corps, bloquant ses mouvements. Il la voyait s'éloigner de lui, se diriger vers la porte, l'ouvrir. Non, il ne pouvait pas en être ainsi. Le feu est toujours vivant, les braises ardentes. Elle avait pénétré en lui, il ne pouvait pas la laisser fuir.

Au moment où Angie ouvrit la porte, Bagheera fit un pas en avant, sortant de l'étreinte glaciale dans laquelle il s'était laissé aller. Puis un autre, le feu reprenait le dessus. Alors il la suivit à grands pas, sortant de la taverne. La lune avait fait son apparition, tandis que le soleil gagnait paisiblement l'horizon.

Attends ! S'il te plait... attends...

Ses pas s'étaient changés en de longues foulées. Arrivé près d'Angie, il reprit rapidement son souffle. Puis il contempla la lune, qu'Angie désirait tant revoir. Il n'en connaissait pas la raison, mais l'astre cachait quelque chose de profond.

Elle est belle, la lune. Mais le serait-elle autant si le soleil ne l'éclairait pas ? Alors je t'en prie, laisse-moi être ta lumière, laisse-moi te réchauffer.

Il me suit, je l'entends, je le sens.
Mais je ne me retourne pas, je ne veux pas
qu'il m'accompagne, je ne veux plus qu'il m'approche.
Je veux qu'il me laisse, qu'il cesse de me faire trahir l'Evangeliste.
Je me déteste de ressentir ce trouble qu'il éveille en moi, salissant la
mémoire de Souen, reniant la promesse que je m'étais faite de ne jamais
rien ressentir pour personne d'autre, de ne jamais m'abandonner à un autre.

Je l'entends me demander de l'attendre, mais je n'en fais rien. Je continue
à avancer, ayant envie de m'enfoncer dans la nuit... pour toujours.
Mais ses jambes sont plus grandes que les miennes, et il finit
forcément par me rattrapper. Je l'écoute me parler,
trouver une fois de plus les mots qui touchent.

Je ne lui réponds pas de suite, mais me laisse
glisser sur le sol pour m'y assoir, et lève les yeux
vers le ciel... Oui, la lune est belle! Mais ne brille plus
pour moi comme elle l'a fait durant mon bonheur avec Hator Souen.

J'ai froid... Juste ces trois mots...
Ce sont les premiers que je lui ai dit cette nuit-là!
Ce sont ceux qui étaient le début de nos aveux, le début de notre histoire.
Je lui ai dit "J'ai froid", et il m'a couvert de sa cape avant de me faire entrer chez lui.
La lune était magnifique cette nuit-là! Jamais je ne l'avais regardée auparavant! Et là, j'ai sû!
J'ai sû que je ne pourrais pas taire plus longtemps cet amour pour lui que je me refusais à admettre moi-même.

Pendant que le tavernier allait chercher de quoi nettoyer la plaie, Ewilan, ayant bien callé MaFioso afin qu'il ne tombe pas, regarda le sang couler. Ce n'était qu'un mince filet, pas de quoi mettre en danger la vie de MaFiosO.

Le seigneur Le Balaffré arriva à cet instant :

- Merci ! dit-elle simplement, se saisissant du linge propre, le trempant dans l'eau fraîche et nettoyant la blessure.

La tête de MaFiosO bascula vers l'avant, mais son corps ne suivit pas, Ewilan le tenant par l'épaule.

- * Il aurait pas pu se faire ça sur le front, ça aurait été plus facile à soigner en l'allongeant * pensa la jeune fille. Pouvez-vous me servir un verre d'alcool, un autre pour MaF', et le dernier pour vous si vous en voulez ? demanda Ewilan au tavernier.

Amidamarou était à la recherche d'une contrée pour se sentir chez lui. Il avait parcouru le monde et il était arrivé dans une taverne.
Il n'était pas venu pas là par hasard, il avait entendu parler de cette taverne ou l'on pouvait voir l'une des plus belle femme du pays, ainsi qu'un son alliance. On lui avait dit qu'elle était aussi belle que dure, et qu'elle dirigeait son alliance avec un main de fer dans un gant de velour.
IL entra dans la taverne et demanda au tavernier :
"Je suis à la recherche de Dame Angie, ou puis je la trouver, s'il vous plait?"

Il se sentait bien incapable d'aider la demoiselle à soigner l'homme, aussi fut-il soulagé quand elle lui demanda de servir les verres. Au moins il n'aurait plus l'air de rester sans rien faire.

Il ouvrit donc la bouteille et remplit les verres. Il en prit ensuite un, tout en redressant la tête de l'inconscient, et le fit boire une gorgée.

Voila qui devrait le secouer un peu.

C'est à cet instant qu'un nouvel arrivant fit son apparition et demanda après l'Impure. Sans prendre la peine de se retourner, Le Balafré lui répondit brièvement.

Vous avez dû la croiser, elle vient juste de sortir, en compagnie d'un Seigneur étrange.

Mafioso, assis confortablement sur le banc,
repris ses esprits. Le tavernier et une ancienne
collègue l'entourait. Il ne se souvenait pas
vraiment ce qu'il s'était passé auparavant.
Mafioso dis quelques mots:

Auriez-vous un endroit où je pourrais me reposer,
car j'ai encore un peu mal derrière la tête.

Et il se tourna vers Ewilan et lui pris son bras:

Je savais que tu serais une future infirmière, je
sens que je vais mieux, et ce, grâce à toi... et
a ce magnifique verre de ... C'est quoi ? Merci !

Après avoir parlé, Mafioso essaya de se lever par lui-même...

Ewilan ne se préoccupa pas de l'entrée d'un nouveau seigneur, et ce fut le tavernier qui répondit à sa question.

Son ami reprit enfin ses esprits, l'alcool l'avait réveillé. "Une future infirmière !", MaFiOsO avait au moins gardé le sens de l'humour !

- Un endroit pour te reposer, .... commença Ewilan en levant des yeux interrogateurs vers le tavernier, je crois que ça doit pouvoir se trouver.

Ne sachant pas quel alcool il avait bu, la jeune fille décida de goûter, mais avant d'atteindre son verre, MaFiOsO tenta de se lever. Elle l'attrappa par le bras, afin de parer à une potentielle chute, pour se rendre compte qu'il semblait tenir plutôt bien sur ses jambes. Elle le lâcha et fit un rapide examen des lieux : le seigneur qui était entré était maintenant au bar et Dame Angie était revenue, seule, et se dirigeait vers le nouveau venu.

Ewilan resta un court instant à regarder la porte, s'attendant à voir revenir le seigneur Bagheera ...

L'homme blessé ne tarda pas à reprendre conscience, grâce à l'alcool sans doute, et lui demanda de quoi il sagissait, après avoir demandé si il pouvait se reposer dans une chambre. Il semblait apparement connaitre la demoiselle à la chevelure rousse. Il tenta de se lever mais retomba, aussi son "amie" s'enquit-elle à son tour sur la possibilité de se reposer quelque part.

Le Balafré allait commencer à lui répondre lorsqu'il s'aperçut que l'Impure était rentrée, et qu'elle n'était pas accompagnée de l'homme avec lequel elle était sortie quelques sabliers plus tôt.

Comme elle s'approchait d'eux, et qu'elle n'avait pas l'air dans son état normal, il s'adressa à elle.

Dame Angie, vous tombez bien! Cet homme a besoin de repos, et j'ignore quelle chambre je peux lui donner.

Elle lui semblait vraiment pâle et nerveuse.

L'homme qui avait été agressé par Bagheera semlait ne pas trop mal se porter,
mais je n'eut pas le temps de m'enquérir de son état, car déja le Balafré
me demandait quelle chambre il pouvait octroyer afin de se reposer.
Ewilan était à côté, regardant la porte qui ne s'ouvrirait pas.
Sans doute pensait-elle que celui qui était sorti avec moi
n'allait pas tarder à réaparaitre...

Une chambre, oui, biensûr.

Et pourtant, la porte s'ouvrit bel et bien, mais pas sur lui.
C'était un messager qui venait de Plassans, m'annonçant que
mon filleul Davime de Sang venait de sortir de protection gouvernementale
dans le but de livrer une guerre perdue d'avance contre les Renaissants de l'Apocalyps.
J'ai eu du mal à croire ce qu'il racontait, mon sang s'est glacé, me faisant oublier tout le reste.

Il faut que je parte au plus vite, mes excuses!
Dame Ewilan, je suis navrée, vraiment, vous venez enfin me rendre visite
et tout est étrange aujourd'hui. Je ne sais que vous dire, à part que je suis désolée.
Vous avez l'air de connaitre ce Seigneur, je vous le confie, je sais qu'il est en de bonnes mains.

J'espère que vous me pardonnerez tous ces évenements qui ne m'auront pas permis de mieux vous accueillir.

Sans attendre plus longtemps, je prend congé du Balaffré et du Seigneur blessé,
salue de la tête l'homme accoudé au comptoir, puis quitte les lieux.
J'entends mon sang battre avec violence contre mes tempes.
J'ai peur pour mon filleul, Davime de Sang.
Pourquoi cette offensive insensée?

Je revis Dame Angie rentrée Je fus agréablement surpris, et me dis que le moment était venu de faire ça connaissance, c’était le destin.
Le barman m’avait trouvé une chambre lorsqu’un messager arriva et remis une missive à Dame Angie.
Je la vie se figer sur place puis elle s’excusa auprès de amis, du barman et me salua de la tête , je lui rendis son salue.
Je me senti honoré car malgré tous ce qui s’était passé sans avoir parlé je ne m’étais pas senti mis à l’écart bien au contraire.
Que c’était t’il encore passé, qui avait pu oser faire quelque chose pour la blessée.
Bien que ne faisant pas encore parti Des Animaux Dénaturés, si elle le me demandait j’accompagnerai mes hommes et ses hommes en enfer, ça pourrait être une preuve de ma détermination de faire parti de son alliance.

Pendant l’absence de Dame Angie, je profiterai pour faire connaissance avec ses amis, peut être avait t’ils besoin d’aide, et je fini mon verre et me dirigea vers eux.
"Excusez moi de vous re-déranger,je viens vous apporté mon aide. Je me présente je suis Amidamaruu, dirigeant d’une contrée lointaine dans les îles au soleil couchant. Avez vous besoin d’aide pour soigner votre bléssé ?"